Archives de catégorie : CH-Fribourg

Cloches – Porsel (CH-FR) église St Gorgon

L’église de Porsel est la seule du pays de Fribourg dédiée à St Gorgon. La dévotion à ce saint serait arrivée de Metz via quelques seigneurs propriétaires de terre, ou par les moines de Haucrêt qui possédaient la grange de Bouloz avec d’importantes terres et un étang à  poissons. La construction d’une première chapelle semble remonter au XIIIe siècle, elle est en tout cas attestée dès 1384. Une église est consacrée en 1646, elle sera transformée en 1871, avant d’être profondément remaniée et agrandie de 1939 à 1941, suite à l’annexion de la commune de Mossel. Les seules reliques de la première église sont le clocher, le chœur et une partie de la charpente. L’orgue de la manufacture Dumas de Romont est installé en 1971, lors de travaux de rénovation de l’intérieur.

Les archives font mention de 3 anciennes cloches. La première fut vraisemblablement coulée au XIIIe siècle pour la chapelle. Une 2e cloche arriva vers 1646 pour la consécration de l’église. Une troisième fut coulée par un certain Baumgartner (orthographié « Baumgarter ») de Fribourg en 1746. Je n’ai pour l’heure trouvé aucune autre mention de ce fondeur, qui pourrait bien avoir succédé brièvement à Joseph Klely, décédé en 1744, avant la reprise de la fonderie fribourgeoise par le savoyard Jacques-Nicolas Delesève. Quoi qu’il en soit, aucune de ces 3 cloches ne nous est parvenue. La sonnerie actuelle fut élaborée en plusieurs étapes entre le XIXe et le XXe siècle à des dates ne coïncidant pas avec l’histoire de l’édifice. La plus ancienne cloche (no2) fut coulée par Pierre Dreffet et son neveu Marc Treboux de Vevey en 1829. Les cloches nos 1, 3 et 4 sortirent de l’atelier staviacois de Charles Arnoux en 1903, à l’instigation du curé de l’époque, comme en témoigne une plaque apposée sur le mur extérieur nord de l’église. On peut supposer que c’est à ce moment que disparurent les anciennes cloches mentionnées plus haut. La plus petite cloche, signée Ruetschi d’Aarau, fut ajoutée en 1961, en même temps que la sonnerie fut motorisée. Les 5 cloches égrènent un motif pentatonique mineur un peu faussé, mais des plus charmants.

– Cloche 1, « Martine Marie Joséphine », note do#3 -8, coulée en 1903 par Charles Arnoux à Estavayer-le-Lac
– Cloche 2, dédiée à St Guérin et St Gorgon, note mi3 -5, coulée en 1829 par Pierre Dreffet et Marc Treboux de Vevey
– Cloche 3, note fa#3 -7, coulée en 1903 par Charles Arnoux à Estavayer-le-Lac
– Cloche 4, note sol#3 +6, coulée en 1903 par Charles Arnoux à Estavayer-le-Lac
– Cloche 5, note si3 -2, coulée en 1961 par Ruetschi d’Aarau

la3 = 435Hz, déviation en 1/16 de 1/2 ton, analyse par logiciel (Audacity)

Octave inf. Prime Tierce min. Quinte Octave sup.
Cloche 1 do#2 -10 do#3 -7 mi3 -8 sol#3 -2 do#4 -8
Cloche 2 mi2 -12 mi3 +1 sol3 -5 si3 -10 mi4 -5
Cloche 3 fa#2 -8 fa#3 +4 la3 -5 do#4 -2 fa#4 -7
Cloche 4 sol#2 +4 sol#3 +15 do4 +8 ré#4 +8 sol#4 +6
Cloche 5  si2 -6 si3 -23 ré4 -3 fa#4 -10 si4 -2

Cloche 1

Cloche 2

Autres vues du clocher

Mes plus vifs remerciements à :
– Pascal Seydoux, président de paroisse, pour son aimable autorisation
– Martial Python, curé, pour ses encouragements.
– Guilhem Lavignotte, organiste à Yverdon-les-Bains, pour la mise en volée des cloches

A consulter :
« Dictionnaire historique et statistique des paroisses catholiques du canton de Fribourg, volume 9 », par le Père Apollinaire Deillon, éditions St Paul, Fribourg, 1898
« Le patrimoine campanaire fribourgeois », éditions Pro Fribourg, 2012
http://www.upstdenis.ch/porsel/histoire-de-notre-paroisse
http://www.leflon.ch/

Cloches – Villarimboud (CH-FR) église de l’Assomption et St Théodule

La première chapelle de Villarimboud semble avoir été construite au XIe siècle. Dédié à la Mère de Dieu, cet édifice fit place au XVIe siècle à une église, vouée à St Théodule, et ce à conjointement à la séparation d’avec la paroisse de Torny. Cette église servit jusqu’à sa démolition en 1843. Un an plus tard – le 1er septembre – était consacrée une nouvelle église, mêlant baroque et néoclassique, et dédiée à l’Assomption de Marie et à St Théodule. Depuis quelques années, la paroisse de Villarimboud a rejoint Villaz-st-Pierre sous le nom de « paroisse de Villaz ».

3 cloches de 3 fondeurs différents, tel est le contenu à la fois hétéroclite et charmant que nous offre le clocher de l’église de Villarimboud. Les inscriptions sur ces dames de bronze nous apprennent que la cloche 2 a été « refondue en 1909 ». La plus petite cloche est aussi le fruit d’une refonte, celle d’une cloche de 1598 (ANNO MDIIC NATA). « Le patrimoine campanaire fribourgeois » (éditions Pro Fribourg) nous dévoile d’ailleurs que cette ancienne cloche était signée Pierre Guillet de Romont. Du savoir-faire de ce fondeur subsistent quelques échantillons, comme le do3 de l’abbatiale de Payerne, coulé en 1603. La grande cloche porte des traces d’accordage sans doute contemporaines à l’arrivée de sa petite soeur. Cette opération lui a malheureusement fait perdre les caractéristiques propres au cloches de Gustave Treboux, à savoir une prime relativement basse, leur donnant une sonorité très solennelle. Les 3 cloches ont récemment repris du service au terme de longues semaines de travaux menés à bien par la maison Mécatal.

Cloche 1

Cloche2

Cloche 3

– Cloche 1, « Jeanne Protasie », note mi3 +/-0, coulée en 1876 par Gustave Treboux de Vevey
– Cloche 2, dédiée à l’Assomption de la Vierge et à St Théodule, note sol3 +1, coulée en 1909 par Charles Arnoux d’Estavayer
– Cloche 3, « Cloche de l’Assomption », note sib3 +/-0, coulée en 1946 par Ruetschi d’Aarau

La3 = 435Hz, déviation en 1/16 de 1/2 ton, logiciel d’analyse Audacity

Octave inf. Prime Tierce min. Quinte Octave sup.
Cloche 1 mi2 +2 mi3 +16 sol3 +3 si3 +8 mi4 +/-0
Cloche 2 sol2 +/-0 sol3 +12 sib3 +4 ré4 +6 sol4 +1
Cloche 3 sib2 -2 sib3 -11 réb4 +/-0 fa4 -13 sib4 +/0

La cloche 1

La cloche 2

La cloche 3

Dans le clocher pendant et après les travaux

Mes plus vifs remerciements à M. Guy Piller, conseiller paroissial à Villaz-st-Pierre, et à M. Jean-Paul Schorderet, campaniste, directeur de l’entreprise Mécatal.

Sources et liens
– « Le patrimoine campanaire fribourgeois », éditions Pro Fribourg
– « Dictionnaire historique et statistique des paroisses catholiques du canton de Fribourg, volume 12 », par le Père Apollinaire Deillon, continué par l’abbé François Porchel, éditions St Paul, 1903.
http://www.upglane.ch/?paroisse=Villaz
http://www.lafolliaz.ch/
http://mecatal.ch/

Cloches – St Antoine (CH-FR) église réformée

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Le temple de St Antoine (St Antoni en allemand) est un des plus anciens lieux de cultes réformés du canton de Fribourg. Construit de 1865 à 1866 dans un style néoclassique, il fut d’abord coiffé d’un clocheton. Subsistent de cette époque 2 cloches en acier de la Bochumer Verein, aujourd’hui déposées sous le porche. Leurs inscriptions nous apprennent qu’elles furent offertes par l’assemblée des femmes réformées de Berne et de Zurich. Le fin clocher à bâtière – un style qu’on trouve surtout dans les cantons du Jura et de Soleure – ne date que de 1956. Il renferme 4 cloches Ruetschi coulées la même année, égrenant un accord majeur complété.

– Cloche 1, note mib3
– Cloche 2, note fa3
– Cloche 3, note sol3
– Cloche 4, note sib3

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Les cloches

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Horloge et commande

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L’orgue Armin Hauser (1991) dans son beau buffet bernois signé Johann Muller (1870)

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L’église

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Les anciennes cloches en acier de la Bochumer Verein

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Sources et liens :
http://www.ref-fr.ch/
http://www.ref-kirche-stantoni.ch/
http://www.stantoni.ch/
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_%C3%A9vang%C3%A9lique_r%C3%A9form%C3%A9e_du_canton_de_Fribourg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Clocher_en_b%C3%A2ti%C3%A8re
http://www.orgues-et-vitraux.ch/default.asp/2-0-2955-11-6-1/
http://www.guk.ch/f/

Cloches – Siviriez (CH-FR) église St Sulpice

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On ne connaît pas la date exacte de la construction de la première église de Siviriez. Mentionnée en 1200 déjà, elle était de forme rectangulaire, ne comptait ni plancher, ni pavage, et ne disposait que d’une seule fenêtre. Les autels étaient cependant au nombre de 3. De profondes modifications interviennent en 1586, alors qu’un sanctuaire – neuf ou agrandi – est consacré en 1681. L’actuelle église St Sulpice fut construite entre 1804 et 1807 par Jean-Baptiste Balzolerio, entepreneur d’origine italienne. Endommagée par la foudre en 1853, elle subit quelques transformations pour être finalement consacrée par Mgr Marilley en 1868. Mais c’est en 1947 que l’édifice trouve son aspect actuel, après les importants remaniements menés par un autre Romontois : Fernand Dumas. Réputée pour ses fresques et son chemin de croix signé Yoki, et ses vitraux de Cingria, Faravel et Strawinsky, l’église St Sulpice de Siviriez possède une chapelle latérale dédiée à Marguerite Bays, béatifiée par Jean-Paul II en 1995. La clôture de l’enquête diocésaine en vue d’une canonisation de la Bienheureuse fut célébrée par Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, le 27 mai 2014.

On ne possède que peu de documents sur les anciennes cloches de Siviriez. Jusqu’en 1953, le clocher n’abritait que 4 cloches : un do3 de Constant Arnoux (1843), un mib3 et un fa3 de François-Joseph Bournez aîné (1810) et la petite cloche gothique de l’Agonie en fa4, toujours existante. Le remplacement au 20e siècle de tout une sonnerie, si courante fut cette manœuvre en Suisse alémanique, est heureusement un phénomène rarissime de ce côté de la Sarine. La décision de la paroisse d’anéantir 3 des anciennes cloches – pourtant de belle taille – semble trouver son origine dans la volonté de créer à l’époque un « carillon » homogène. Celui-ci vient d’ailleurs de reprendre vie au travers de ritournelles automatiques, pour le plus grand plaisir de son curé modérateur, le Père Martial Python.

Les solos des 6 cloches

Les ritournelles du carillon

– Cloche 1, note do3 +1, coulée en 1953 par Ruetschi d’Aarau
– Cloche 2, note ré3 +1, coulée en 1953 par Ruetschi d’Aarau
– Cloche 3, note fa3 -1, coulée en 1953 par Ruetschi d’Aarau
– Cloche 4, note sol3 -2, coulée en 1953 par Ruetschi d’Aarau
– Cloche 5, note la3 +2, coulée en 1953 par Ruetschi d’Aarau
– Cloche 6, « Agonie », note fa4 -12, gothique.
(La3 = 440Hz, déviation en 1/16 de 1/2 ton)

Octave inf. Prime Tierce min. Quinte Octave sup.
Cloche 1 do2 +1 do3 +3 mib3 +5 sol3 -3 do4 +1
Cloche 2 ré2 +/-0 ré3 +3 fa3 +4 la3 -4 ré4 +1
Cloche 3 fa2 -6 fa3 +3 lab3 +2 do4 -8 fa4 -1
Cloche 4 sol2 -7 sol3 +12 sib3 +1 ré4 -7 sol4 -2
Cloche 5 la2 -2 la3 +1 do4 +4 mi4 -6 la4 +2
Cloche 6 fa3 +4 fa4 -64 sol#4 -19 do5 -34 fa5 +12

La cloche de l’Agonie ne retentit habituellement qu’en solo. J’ai trouvé intéressant de la faire sonner en compagnie de ses sœurs, afin de donner une coloration insolite à cette gamme pentatonique, que l’on retrouve dans de nombreuses sonneries du 20e siècle.

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La grande cloche

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La cloche 2

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Ci-dessus, la cloche de l’Agonie (no6)
Ci-dessous, diverses vues de la sonnerie

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Dans le clocher

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L’église

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J’adresse mes plus vifs remerciements à
– Martial Python, curé modérateur, pour son aimable invitation
– Jean-Paul Conus, conseiller paroissial responsable de l’église, pour sa disponibilité
– Guilhem Lavignotte, organiste à Yverdon-les-Bains, pour les contacts
– Matthias Walter, campanologue à Berne, pour les renseignements au sujet de l’ancienne sonnerie

Sources:
– « Dictionnaire historique et statistique des paroisses catholiques du canton de Fribourg », volume 11, Apollinaire Deillon et François Porchel, Imprimerie St Paul, 1901
– « Le patrimoine campanaire fribourgeois », éditions Pro Fribourg, 2012
http://www.upglane.ch
http://www.fribourgregion.ch

Liens:
http://www.siviriez.ch/
http://www.marguerite-bays.com/

Cloches – Cressier (CH-FR) église St Jean l’Evangéliste

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Les archives ne sont guère bavardes au sujet de l’ancienne église de Cressier. Supposée « très petite et très peu élevée » par le Père Apollinaire Deillon dans son remarquable « Dictionnaire historique et statistique des paroisses catholiques du canton de Fribourg », elle n’avait pas de tabernacle lors de la visite des délégués de l’évêque de Lausanne en 1453. La bataille de Morat (22 juin 1476) fit également subir des dommages à cet édifice, qui – grâce à des réparations de fortune – subsista tout de même jusqu’au 19e siècle. Si l’évêque enjoignit  qu’il soit reconstruit en 1797, et qu’une assemblée paroissiale fut convoquée en ce sens en 1817, la période de disette remit ce projet à 1841. Consacrée le 13 octobre 1844, cette élégante église néoclassique nécessita une première réparation à son clocher en 1851 déjà. D’autres transformations et rénovations furent apportées en 1913, 1920 et de 1971 à 1978.

La sonnerie de l’église St Jean l’Evangéliste fut élaborée en 2 étapes. Antoine Livremont de Pontarlier coula sur place 2 cloches en 1758. La cloche 3 de Vuisternens-en-Ogoz, datée de la même année, fut également fondue à Cressier. 2 nouvelles cloches signées de  l’Autrichien Fritz Hamm établi à Staad  prirent place dans le clocher de Cressier en 1931.

Solos des 4 cloches

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Cloche 1, note mi3 -5, coulée en 1931 par Fritz Hamm à Staad (CH-SG)
Cloche 2, note fa#3 +5, coulée en 1931 par Fritz Hamm à Staad (CH-SG)
Cloche 3, note la3 +5, coulée en 1758 par Antoine Livremont de Pontarlier (F-25)
Cloche 4, note si3 +5, coulée en 1758 par Antoine Livremont de Pontarlier (F-25)

La3 = 435Hz, déviation en 1/16e de 1/2 ton

Octave inf. Prime Tierce min. Quinte Octave sup.
Cloche 1 mi2 -2 mi3 -1 sol3 +/-0 si3 -17 mi4 -5
Cloche 2 fa#2 +18 fa#3 +13 la3 +12 do#4 +/-0 fa#4 +5
Cloche 3 la2 +2 la3 +20 do4 +8 mi4 +5 la4 +5
Cloche 4 si2 +4 si3 +16 ré4 +8 fa#4 +7 si4 +5
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La grande cloche

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La cloche 2

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La cloche 3

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La petite cloche

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Les cloches 2 (à gauche) et 4

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L’église

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Remerciements à :
– Gérard Morandi, président de paroisse
– Marianne Godel, conseillère paroissiale, et son fils Philippe

Sources et liens :
– « Dictionnaire historique et statistique des paroisses catholiques du canton de Fribourg », volume 4, par le Père Apollinaire Deillon, Imprimerie du Chroniqueur Suisse, 1885
– « Le patrimoine campanaire fribourgeois », éditions Pro Fribourg, 2012
http://www.cressier.ch/

Cloches / Glocken – Bösingen (CH-FR) église St Jacques

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L’église St Jacques de Bösingen fut consacrée en 1791. De style baroque tardif, elle remplace 2 anciens édifices de 1250 et de 1508, jadis dressés au même emplacement. De cette première église subsiste encore le vénérable clocher aux épais murs de tuf, qui reçut son couronnement, de style « Oberland bernois », en 1793. A quelques dizaines de mètres de l’imposant sanctuaire dédié à St Jacques, se dressait la petit église St Cyr, construite en 935, et malheureusement abattue en 1890 pour faire place à l’actuelle fromagerie. Sa cloche a par bonheur été conservée. Accrochée dans le clocher de St Jacques, elle est actionnée aujourd’hui encore pour éloigner la foudre (« Wetterglocke »). La chapelle ossuaire de la Ste Croix, édifiée en 1836, renferme en son clocheton une cloche de la même année signée Louis Roelly de Fribourg.

Les archives mentionnent la coulée d’une cloche par Jean Companarius de Fribourg en 1397. D’un poids d’environ 75 kilos, elle remplaçait déjà une cloche plus ancienne. Relique de l’ancienne église St Cyr, la « Wetterglocke », avec ses inscriptions gothiques soignées, est aujourd’hui la doyenne du clocher (15e siècle). Si la cloche 3, coulée en 1769 par Antoine Livremont, est de facture incontestablement baroque, les cloches 1, 2 et 4, signées Johann Heinrich Bär, sont ornées de très beaux motifs néo-baroques. Elles possèdent en outre des caractéristiques sonores (prime très haute) proches des cloches baroques. En 1818, le do3 de Bösingen était la plus grande cloche du district de la Singine et faisait l’orgueil de la paroisse. Depuis 1958, ce record local est détenu par Ueberstorf et son bourdon en sib2 coulé par Ruetschi.

Tintement et volée de midi sur la cloche 1

– Cloche 1, note do3 +2/16, diamètre 1m51, poids 2’125kg, coulée en 1818 par Johann Heinrich Bär d’Aarau
– Cloche 2, note mib3 -1/16, diamètre 1m28, poids 1’066kg, coulée en 1818 par Johann Heinrich Bär d’Aarau
– Cloche 3, note sol3 -5/16, poids 502kg, coulée en 1769 par Antoine Livremont de Pontarlier, établi à Cressier
– Cloche 4, note sib3 +3/16, diamètre 87cm, poids 254kg, coulée en 1818 par Johann Heinrich Bär d’Aarau
[ Cloche 5, note lab4 +4/16, gothique (15e siècle), sonne seule en cas d’orage ]

Octave inf. Prime Tierce min. Quinte Octave sup.
Cloche 1 do2 -5 do3 +13 mib3 +7 sol3 -8 do4 +2
Cloche 2 mib2 -13 mib3 +7 solb3 +3 sib3 -10 mib4 -1
Cloche 3 sol2 -11 sol3 +21 sib3 -1 ré4 +10 sol4 -5
Cloche 4 sib2 -2 sib3 +23 réb4 +9 fa4 -5 sib4 +3
Cloche 5 lab3 +24 lab4 -4 si4 +13 mib4 +5 lab5 +4

Ruetschi vignetteL’industrie campanaire à Aarau est vieille de plus de 6 siècles. L’antique cloche Ste Barbe de la cathédrale de Fribourg porte la date de 1367 et la griffe de Walter Reber. Le fils de Walter, Johann, est également fondeur. Au milieu du 15e siècle, le flambeau est repris par Hans-Jakob Stalder, qui établit son atelier approximativement à l’emplacement de l’actuelle fonderie argovienne. Actif de 1808 à 1824, Johann Heinrich Bär n’a pas d’héritier masculin. Il choisit donc de céder son commerce à son employé Jakob Ruetschi. Ce dernier, associé à son frère Sebastian, lègue la fonderie à son fils Emmanuel, qui la transmet à son neveu Hermann.. Si la fonderie existe encore aujourd’hui sous le patronyme de Ruetschi, elle est une société anonyme depuis 1920.

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La grande cloche. Ci-dessous, détails iconographiques des 3 cloches Bär

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la cloche 3, coulée en 1769 par Antoine Livremont

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La « Wetterglocke », de facture gothique (15e siècle)

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Dans le clocher

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Dans l’église. Remarquez le magnifique orgue Mooser de 1844.

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La chapelle ossuaire et sa cloche Louis Roelly (Fribourg) de 1837

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Ici se dressait jadis la petite église St Cyr, construite au 10e siècle, démolie en 1890

Remerciements à:
– Verena Hirschi, présidente du conseil de paroisse de Bösingen
– Wolfgang Mölders, conseiller paroissial
– Joseph Käser, sacristain
– John Brechbühl, membre de la GCCS, organisateur de cette belle étape campanaire

Liens
http://www.boesingen.ch
http://www.pfarrei-boesingen.ch/
http://www.seniorweb.ch/fr/node/13406
http://www.guk.ch/f/

Autres sources
– « Le patrimoine campanaire fribourgeois », éditions Pro Fribourg, 2012
– « Dictionnaire historique et statistique des paroisses catholiques du canton de Fribourg », volume 2, par le Père Apollinaire Deillon, Imprimerie du Chroniqueur Suisse, 1884.

Matériel:
– Appareil photo et caméra : Panasonic Lumix DMC-TZ31
– Enregistreur audio : Zoom H4N
– Logiciel d’édition sonore : Adobe Audition
– Logiciel d’analyse sonore : Audacity
– Logiciel de montage audio-vidéo : Windows Movie Maker

Cloches / Glocken – Cormondes/Gurmels (CH-FR) église St Germain / Pfarrkirche St German

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Les notices les plus anciennes au sujet de l’église paroissiale de Cormondes remontent à 1449. Il y est essentiellement question d’importants travaux de rénovation. Ce bâtiment – vraisemblablement ancien – brûla entièrement en 1595. Il fut reconstruit par étapes entre 1605 et 1610 dans le style gothique tardif. Subsistent aujourd’hui encore le chœur, la partie en maçonnerie du clocher et le transept. L’imposante triple nef néogothique, elle, date de 1899-1900. C’est également au début du 20e siècle que le clocher reçut son couronnement actuel. L’église est dédiée à St Germain, né en 378, évêque d’Auxerre de 418 à 448. La fête patronale a lieu le 31 juillet

La reconstruction de l’église au début du 17e siècle coïncide avec la commande en 1607 d’une cloche coulée à Romont. Œuvre vraisemblablement de Pierre Guillet, elle se brisa en 1842, et fut refaite successivement par Constant Arnoux de Morteau en 1842, puis en 1921 par son fils Charles, établi à Estavayer-le-Lac. Claude Livremont de Pontarlier coula une cloche en 1787, refondue en 1885 et en 1887 par Charles Arnoux. Toujours existantes sont les 2 cloches coulées en 1802 par François-Joseph Bournez aîné de Morteau.

  • Cloche 1, note do#3 -14, coulée en 1921 par Charles Arnoux à Estavayer-le-Lac
  • Cloche 2, note mi3 -4, coulée en 1887 par Charles Arnoux à Estavayer-le-Lac
  • Cloche 3, note fa#3 -9, coulée en 1802 par François-Joseph Bournez aîné de Morteau
  • Cloche 4, note sol#3 -6, coulée en 1802 par François-Joseph Bournez aîné de Morteau

La3 = 435Hz, déviation en 1/16 de 1/2 ton

Hum Prime Tierce min. Quinte Nominal
Cloche 1 do#2 +18 do#3 +1 mi3 -8 sol#3 +4 do#4 -14
Cloche 2 mi2 -5 mi3 +12 sol3 +/-0 si3 +7 mi4 -4
Cloche 3 fa#2 -19 fa#3 -4 la3 -7 do#4 -24  fa#4 -9
Cloche 4 sol#2 -16 sol#3 -4 si3 -5 ré#4 -24 sol#4 -6

Le tintement des 1/4 d’heure s’effectue sur les cloches 4 et 3, la frappe horaire se fait sur la grande cloche, sans répétition. Les marteaux-poids sont actionnés par une horloge mécanique Baer de Sumiswald (CH-BE) datée de 1929 avec remontage électrique. Le mouvement a été modifié il y a quelques années, la marche horaire est dorénavant assurée par un moteur électrique couplé à une horloge-mère (saut des aiguilles toutes les minutes).

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Les cloches 1 et 2, coulées par Charles Arnoux

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Les cloches 3 et 4, coulées par François-Joseph Bournez aîné

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Dans le clocher

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L’église

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J’adresse mes plus vifs remerciements à:

  • Mme Jacqueline Häfliger-Bürgy, présidente du conseil paroisse de Cormondes/Gurmels
  • Père Jean-Marie Juriens, curé
  • Mme Raymonde Neuhaus-Mainoz, sacristine
  • John Brechbühl, membre de la GCCS

Sources:

  • « Le patrimoine campanaire fribourgeois », éditions Pro Fribourg, 2012
  • « Dictionnaire historique et statistique des paroisses catholiques du canton de Fribourg », volume 4, par le Père Apollinaire Deillon, imprimerie du Chroniqueur Suisse, 1885
  • http://www.pfarreigurmels.ch/
  • http://www.gurmels.ch/

Matériel:

  • Appareil photo et caméra : Panasonic Lumix DMC-TZ31
  • Enregistreur audio : Zoom H4N
  • Logiciel d’édition sonore : Adobe Audition
  • Logiciel d’analyse sonore : Audacity
  • Logiciel de montage audio-vidéo : Windows Movie Make

Cloches – Botterens (CH-FR) église St Claude

Botterens église hiver

Photo Roland Schmutz, Botterens

La fondation de la paroisse de Botterens est relativement récente. Si les premières velléités des paroissiens d’obtenir un chapelain remontent à 1683, celui-ci ne leur est accordé qu’en 1706. Quant à la séparation d’avec la paroisse-mère de Broc, il faut attendre le 7 décembre 1871. La nouvelle paroisse, qui ne compte à l’époque que 174 âmes, voit la première pierre de son église posée le 3 juin 1876. Mgr Etienne Marilley procède à sa consécration le 25 octobre 1878. L’église St Claude, élégant édifice de style toscan conçu par Adolphe Fraisse, remplace la chapelle érigée en 1621.

Les archives ne font mention d’aucune cloche dans l’ancienne chapelle. Les 3 cloches de l’église St Claude furent coulée en 1877. Une partie du bronze provient d’Albeuve, dont la sonnerie du 18e siècle fut entièrement détruite par l’incendie du 8 juillet 1876. Le clocher ne possède pas de cadran d’horloge, les cloches ne sont équipées d’aucun dispositif de tintement.

– Cloche 1, « cloche de St Claude », note ré3 -2, poids environ 1500kg
– Cloche 2, « cloche de la Vierge » (cloche de l’angélus), note fa#3 -3, poids environ 800kg
– Cloche 3, « cloche de St Joseph » (cloche de l’Agonie), note la3 -1, poids environ 400kg
La sonnerie fut coulée par Gustave Treboux de Vevey en 1877.

La3 = 435 Hz, déviation en 1/16 de 1/2 ton

Octave inf. Prime Tierce min. Quinte Octave sup.
Cloche 1 ré2 -4 ré3 -7 fa3 -3 la3 -2 ré4 -2
Cloche 2 fa#2 -1 fa#3 -10 la3 -3 do#4 +2 fa#4 -3
Cloche 3 la2 -6 la3 -3 do4 +-0 mi4 -7 la4 -1
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La grande cloche

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Cloches 2 et 3

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L’église

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Adolphe Fraisse naît en 1835 à Ferney-Voltaire, dans le Pays-de-Gex. Après avoir suivi la section industrielle de l’école cantonale de Fribourg, il effectue de nombreux séjours à l’étranger, avant d’ouvrir son bureau d’architecte à Fribourg, ville où il occupe tour à tour les fonctions d’adjoint à la direction cantonale des bâtiments, d’architecte cantonal et de chef de service de l’édilité. On ne dénombre pas moins de 11 églises fribourgeoises bâties sur des plans de Fraisse : Botterens, mais aussi Attalens, Rossens, La Tour-de-Trême, Albeuve, Broc, Morat (catholique), Bonnefontaine, Corserey, Montbovon et – son oeuvre la plus emblématique – Châtel-st-Denis.

Mes plus vifs remerciements à M. Roland Schmutz, ancien syndic et passionné d’histoire, et à M. Marcel Bulliard, chargé de l’entretien extérieur de l’église, pour leur chaleureux accueil, leur disponibilité et les savoureux échanges.

A consulter
« Le patrimoine campanaire fribourgeois », éditions Pro Fribourg, 2012
« Dictionnaire historique et statistique des paroisses du canton de Fribourg », Apollinaire Deillon, 1884
http://www.hls-dhs-dss.ch/
http://www.haut-intyamon.ch/la-commune/albeuve.html
http://www.botterens.ch/

Appareil photo et caméra : Panasonic Lumix DMC-TZ31
Enregistreur audio : Zoom H4N
Logiciel d’édition sonore : Adobe Audition
Logiciel d’analyse sonore : Audacity
Logiciel de montage vidéo : Windows Movie Make

Cloches – Cottens (CH-FR) église St Martin

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L’église St Martin de Cottens fut édifiée entre 1956 et 1958 sur des plans de l’architecte Pierre Dumas, reprenant un projet de son père Fernand. Consacrée le 11 avril 1958, elle remplace une chapelle, construite en 1423, et transformée en 1722, 1844 et 1880, avant d’être abattue en 1957. Le nouvel édifice comprend – en plus de l’église – une chapelle de semaine dédiée à la Vierge avec 15 vitraux de Teddy Aeby sur le thème du Rosaire, et une chapelle latérale dédiée à St-Christophe avec 9 vitraux de Bernard Schorderet sur le thème de la Miséricorde. On peut admirer dans la nef principale, 5 vitraux de Bernard Schorderet, une croix et un tabernacle d’Emile Angéloz, un chemin de croix en mosaïque des frères Emile et Louis Angéloz, ainsi que la Vierge au Martinet, découverte dans un grenier au début du siècle.

La sonnerie est composée de 3 cloches contemporaines à la nouvelle église, et d’une cloche du 19e siècle récupérée dans l’ancien clocher. Toutes 4 égrènent un salve regina du plus bel effet.

  • Cloche 1, « Charité », note mi3, coulée en 1958 par Alfred Paccard à Annecy
  • Cloche 2, « St Martin », note sol#3, coulée en 1846 par Samuel Treboux à Corsier-s/Vevey
  • Cloche 3, « Foi », note si3, coulée en 1958 par Alfred Paccard à Annecy
  • cloche 4, « Espérance », note do#4, coulée en 1958 par Alfred Paccard à Annecy
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La grande cloche

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La cloche 2, rescapée de la démolition de l’ancienne église

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La cloche 3

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La petite cloche

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http://www.cottens-fr.ch/
http://www.upnotredamedelabrillaz.ch/index.php/fr/

Appareil photo et caméra : Panasonic Lumix DMC-TZ31
Enregistreur audio : Zoom H4N
Logiciel d’édition sonore : Adobe Audition
Logiciel de montage vidéo : Windows Movie Maker

Cloches – Corbières (CH-FR) église paroissiale

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L’église paroissiale de Corbières fut construite entre 1600 et 1607. Elle remplace une première église de 1333, elle-même précédée d’une chapelle très ancienne. Si des baptêmes y furent célébrés dès 1620, ce n’est qu’en 1633 que fut érigée la paroisse de Corbières, se détachant ainsi de sa voisine Hauteville. Le clocher-porche de la nouvelle église fut édifié en 1789, une date qu’on retrouve également sur les 2 plus grandes cloches.

2 cloches gothiques et 2 cloches baroques: savoureuse sonnerie historique que celle de Corbières ! Contemporaine à la 1ère église, la cloche 3 est l’une des plus anciennes du canton de Fribourg. D’un siècle sa cadette, la cloche 4 date de 1435. Les 2 plus grandes, enfin, furent coulées à l’occasion de la construction du nouveau clocher. Reprit le chemin du creuset cette même année une ancienne cloche de 170 kilos environ.

Les 4 cloches en solo. Savourez en particulier la magnifique résonance de la cloche 3

  • Cloche 1, note mi3 +2/16, poids 991kg, coulée en 1789 par Jean-Georges Paris de Bulle et Pierre Dreffet de Vevey
  • Cloche 2, note sol3 -6/16, poids 664 kg, coulée en 1789 par Jean-Georges Paris de Bulle et Pierre Dreffet de Vevey
  • Cloche 3, note fa#4 -5/16, coulée vers 1333
  • Cloche 4, note si4 +7/16, coulée en 1435

Analyse sonore des 4 cloches. La3 = 435Hz, déviation en 1/16e de 1/2 ton

Octave inf. Prime Tierce min. Quinte Octave sup.
Cloche 1 m2 -16 mi3 + 25 sol#3 +4 si3 -12 mi4 +2
Cloche 2 sol2 -24 sol3 + 16 la#3 -4 ré4 -17 sol4 -6
Cloche 3 fa#3 -3 fa#4 -64 la4 -7 do#5 -32  fa#5 -5
Cloche 4  si3 -12 si4 +15 ré5 +5 fa#5 -1 si5 +7

La collaboration entre Jean-Georges Paris et Pierre Dreffet mérite qu’on s’y attarde quelque peu. De 1604 à 1803, les fondeurs fribourgeois disposent d’un monopole absolu sur tout le territoire cantonal. Ce qui n’empêche pas de nombreuses paroisses de passer commande auprès de la concurrence vaudoise, voire française, dont les produits sont jugés bien supérieurs en qualité. A Corbières, on trouve un stratagème pour le moins original: faire couler ses 2 nouvelles cloches par le veveysan Pierre Dreffet, fondeur confirmé… dans l’atelier du modeste concurrent local ! C’est donc non sans un certain amusement qu’on peut lire la signature « Jean-Georges Paris, maître-fondeur à Bulle, et son ouvrier Pierre Dreffet ».

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La grande cloche

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La cloche 2

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Coulée en 1333 a cloche 3 est l’une des plus anciennes du canton de Fribourg

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la cloche 4, datée de 1435

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Les anciens jougs en bois sont toujours entreposés dans le clocher. Il serait bon de les restaurer et d’en équiper à nouveau ces belles cloches, auxquelles des tringles métalliques ne rendent absolument pas justice. Ci-dessous, nous avons ce qui ressemble à une encoche prévue pour le passage des aiguilles d’une horloge en façade. Les archives ne faisant mention d’aucun dispositif horloger, on peut supposer que le concept est resté à l’état de projet.

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Mes plus vifs remerciements à M. Jean Schouwey, vice-président de paroisse, et à toute sa famille, pour le chaleureux accueil, le repas partagé en toute amitié et les savoureux échanges.

Sources:
« Le patrimoine campanaire fribourgeois », éditions Pro Fribourg
« Dictionnaire historique et statistique des paroisses du canton de Fribourg », volume 4, par le Père Apollinaire Deillon, Imprimerie du Chroniqueur Suisse, 1885

http://www.corbieres.ch
http://fr.wikipedia.org/wiki/Corbi%C3%A8res_%28Fribourg%2

Appareil photo et caméra : Panasonic Lumix DMC-TZ31
Enregistreur audio : Zoom H4N
Logiciel d’édition sonore : Adobe Audition
Logiciel d’analyse sonore : Audacity
Logiciel de montage vidéo : Windows Movie Maker