Quasimodo, sonneur de cloches

Consacrée en 1971, l'église St Etienne de Villarepos a d'abord jouxté un ancien sanctuaire du 16e siècle, finalement démoli en 1984, malgré les vives oppositions des amoureux du patrimoine, dont Franz Weber en personne. Les cloches - maigre consolation - furent par bonheur sauvées. Elles sont aujourd'hui accrochées dans un clocher ouvert moderne, oscillant fortement au rythme de leurs volées.

Cloche 1, note sol3, diamètre 104cm, coulée en 1822 par Pierre Dreffet et Marc Tréboux de Vevey
Cloche 2, note la3, diamètre 90cm, coulée en 1803 à Domdidier par François-Joseph Bournez aîné de Morteau
Cloche 3, note ré4, diamètre 74cm, coulée en 1731 par Joseph Klely de Fribourg

^ ^ La nouvelle église, consacrée en 1971

v v L'ancienne église, démolie en 1984. Outre les cloches, diverses reliques ont pu être sauvées par des passionnés. Les fresques du plafond se trouvent aujourd'hui dans l'ancienne église de Bellegarde, devenue salle de concerts (Cantorama)

Un grand merci à Mme Christiane Mabboux, présidente de paroisse, ainsi qu'à Mme et M. Schick, sacristains. Remerciements également à Romain Bartolini et sa famille pour la belle documentation et les sympathiques échanges.

http://www.upnotredamedetours.ch/Paroisses/Villarepos.html

http://www.villarepos.ch/

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C'est en 1837 que fut construite l'église St Didier. Consacré en 1842, ce nouveau sanctuaire, plus vaste, remplaça comme lieu de culte la chapelle Notre-Dame de Compassion, devenu trop exigue, mais par bonheur toujours debout. D'importantes transformations, menées en 1948, ont donné à l'église paroissiale de Domdidier l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui.

Cloche 1, note do#3, coulée par la Fonderie de St Gall de 1936
Cloche 2, note mi3, coulée en 1802 par François-Joseph Bournez aîné de Morteau
Cloche 3, note fa#3, coulée par la Fonderie de St Gall de 1936
Cloche 4, note la3, coulée par la Fonderie de St Gall de 1936
Cloche 5, notre si3, coulée en 1953 par Ruetschi d'Aarau

la grande cloche en do#3

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La cloche 2, doyenne de la sonnerie, coulée en 1802 par François-Joseph Bournez aîné de Morteau, établi quelques temps à Domdidier

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^ ^ La cloche 3, qui comme on peut le lire, remplace une ancienne cloche de 1675

v v la cloche 4

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^ ^ la cloche 5, ajoutée par Ruetschi en 1953

v v Vues d'ensemble de la sonnerie

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^ ^ Le mouvement d'horloge (Baer, 1945)

v v l'ancien clavier du carillon, type "brouette"

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Mes plus vifs remerciements à M. René Joye, président de paroisse, et M. Charles Waser, sacristain

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Avant la construction en 1837 de l'actuelle église paroissiale, les Diderains se réunissaient en la chapelle Notre-Dame de Compassion, édifiée sur un ancien temple gallo-romain. Le charmant petit sanctuaire est composé d'une nef baroque et d'un chœur roman.

Une cloche (do4), trois sonneurs !

Remerciements à M. René Joye, président de paroisse, pour son aimable autorisation

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Imposant édifice que l'église St Etienne de Belfaux. Plus que ce village aux dimensions modestes, ce sont les nombreux pèlerinages au Crucifix miraculeux (relique de la fin 13e siècle) qui expliquent la présence de cette église aux allures de basilique, édifiée entre 1842 et 1852, sur les plans de Fidel Leimbacher. On raconte qu'en 1470, un incendie détruisit complètement l'ancien sanctuaire, laissant le crucifix intact. Sitôt ce miracle révélé, nombreux furent les pèlerins à affluer de toute la Suisse, mais aussi de France et d'Allemagne.

De la petite cloche de l'Agonie, gothique, vraisemblablement coulée en 1431 (source: archives RERO), à la cloche 5, datée de 1840, ce sont plus de 4 siècles d'histoire campanaire fribourgeoise qui sont représentés dans le fier clocher. A noter la présence d'une grande cloche baroque non signée, et de 2 cloches portant la griffe de Delesaiwes, fondeur fribourgo-savoyard à la production trop rare (source: Les cloches de la cathédrale St Nicolas de Fribourg, par Matthias Walter).

Cloche 1, coulée en 1616, note ré3
Cloche 2, coulée en 1788 par Jacques-Nicolas Delesaiwes, note mi3
Cloche 3, coulée en 1788 par Jacques-Nicolas Delesaiwes, note solb3
Cloche 4, coulée en 1840 par Louis Roelly et ses fils, note sib3
Cloche 5 (Agonie), coulée en 1431, note mi4

La cloche 1, portant la date de 1616

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Les cloches 2 (ci-dessus) et 3 (ci-dessous) ont toutes deux été coulées par Jacques-Nicolas Delesaiwes en 1788

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La cloche 4, coulée en 1840 par Roelly et fils, derniers représentants d'une longue lignée de fondeurs fribourgeois

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La cloche 5 (cloche de l'Agonie, sonne à l'annonce d'un décès dans la communauté), de facture gothique, coulée selon des documents d'archives en 1431

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^ ^ Les cloches 4 et 1

(de gauche à droite)

v v Les cloches 3, 2 et 5

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L'intérieur de la magnifique église néo-classique de Belfaux, avec sa rangée de colonnes toscanes, son lanterneau, et son bel orgue Spaich, construit en 1880

Un grand merci à la Paroisse St Etienne de Belfaux, et plus particulièrement à son aimable sacristain, M. Melchior Kanyamibwa

C'est en 1949 que fut posée la première pierre de l'église catholique de Courtepin. La chapelle de ce bourg industriel en pleine expansion était en effet devenue trop petite pour le nombre croissant de fidèles. D'abord vide, le clocher reçut en cadeau en 1955 l'ancienne sonnerie en acier de Schmitten, paroisse voisine, qui venait de s'équiper de cloches de bronze de chez Ruetschi.

Ma première sonnerie en acier ! J'avoue en effet avoir ressenti une certaine impatience avant de faire retentir ces 3 cloches, estampillées Bochumer Verein, et coulées en 1898. Certes, ce n'est point de l'airain, mais je n'ai pu m'empêcher de tomber sous le charme du contenu insolite de ce clocher typique des années 1950. En plus des cloches, c'est tout l'équipement d'origine de la fin du 19e siècle qui a été rapatrié: les jougs, les battants, mais aussi le beffroi !

Lab3 do4 mib4

La grande cloche

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Les cloches 2 (ci-dessus) et 3

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^ ^ Le beffroi de bois de 1898, transporté de Schmitten vers Courtepin en même temps que les cloches en 1955

v v Surprenant : cette magnifique petite cloche baroque du 18e siècle, jadis cloche de l'Agonie, se trouve aujourd'hui entreposée dans un cabinet de débarras. Je vais tenter de persuader la paroisse de lui faire reprendre du service... ou au pire de l'exposer dans l'église

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L'intérieur de l'église de Courtepin, avec ci-dessus les sculptures murales de Karl Imfeld, et ci-dessous l'orgue Ayer-Morel et sa tribune, tous deux flambants neufs. Remarquez également le magnifique plafond voûté tout de bois.

Mes plus vifs remerciements à M. Daniel Werro, président de paroisse, ainsi qu'à Mme Huguette Stucky, sacristine. Remerciements également à M. Daniel Ecoffey, campaniste, d'avoir attiré mon attention sur la seule sonnerie en acier - à ma connaissance - du canton de Fribourg.

http://www.barbereche-courtepin.ch/

http://www.courtepin.ch/