25 décembre 2009
Cloches - Genève (GE) Cathédrale St Pierre
Il faut remonter jusqu'en l'an 350 de notre ère pour trouver les traces du chantier de ce que fut la 1ère cathédrale genevoise. L'actuel sanctuaire a vu sa consctruction débuter en 1160. Les guerres, les incendies, et surtout la Réforme en 1536, modifièrent de manière conséquente le style de l'édifice. Le fronton néoclassique remplaça en 1752 l'ancienne façade gothique qui menaçait de s'écrouler.
La cathédrale St Pierre ne comporte pas moins de 28 cloches, réparties entre les 2 tours et la flèche.
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Sur ces vidéos, tournées cans la Tour Nord, on peut contempler "la Clémence" (cloche 1), coulée en 1407, et refondue 2 fois : 1867 et 1902. Ce magnifique bourdon, oeuvre de Ruetschi d'Aarau, pèse 6'238kg, possède un diamètre de 2m19, donne la note SOL2, et ne sonne que dans les grandes occasions (ici pour le culte de Noël). A côté de la Clémence se trouve "la Bellerive" (cloche 3), coulée en 1473, pesant 1'500kg, et donnant la note MI3.
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On peut admirer ici l'intérieur de la Tour Sud et les 5 cloches suivantes :
"L'Accord", coulé en 1845 par Samuel Tréboux de Vevey, note DO3
"La Collavine", du nom de son fondeur Noé Collavin, datée de 1609, SOL3
"L'Espérance", coulée par Ruetschi en 2002 pour les 100 ans de "la Clémence", LA3
"L'Eveil", coulé en 1845 par Samuel Tréboux de Vevey, note DO#4
"Le Rappel", de fondeur inconnu, 2ème moitié du 15ème siècle, non motorisé. Amitiés au vaillant sonneur !
A noter qu'une 6ème cloche, dite "le Tocsin", se trouve dans la chambre des veilleurs. Coulée en 1509, elle donne la note DO4.
"L'Accord", coulé en 1845 par Samuel Tréboux de Vevey, note DO3
"La Collavine", du nom de son fondeur Noé Collavin, datée de 1609, SOL3
"L'Espérance", coulée par Ruetschi en 2002 pour les 100 ans de "la Clémence", LA3
"L'Eveil", coulé en 1845 par Samuel Tréboux de Vevey, note DO#4
"Le Rappel", de fondeur inconnu, 2ème moitié du 15ème siècle, non motorisé. Amitiés au vaillant sonneur !
A noter qu'une 6ème cloche, dite "le Tocsin", se trouve dans la chambre des veilleurs. Coulée en 1509, elle donne la note DO4.
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La Clémence
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La Bellerive
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L'Accord
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L'Eveil
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Le Rappel
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Mes plus vifs remerciements à monsieur Olivier Cairus, recteur de la cathédrale, et à l'équipe présente en ce jour de 25 décembre 2009
21:37 Publié dans Genève | Lien permanent | Commentaires (9) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note
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Commentaires
Voici donc votre 3ème cathédrale de Suisse romande après Lausanne et Fribourg ! Un joli cadeau de Noël que d'offrir l'appel de notre Clémence et de ses petites soeurs ! Oui, St-Pierre n'a pas grand-chose à envier à ses voisines. Décidemment la fonderie Tréboux de Vevey a honoré bon nombre d'églises de ses demoiselles durant le 19ème siècle. Ainsi donc l'Accord et l'Eveil ont été coulées par cette fonderie en 1845 ! Comme les cloches 1 et 4 du Crêt (de 1869) ! Décidemment j'en apprends tout les jours. Certes je savais que la Clémence et l'Espérance ont été fondues en 1902 et 2002 par Rütschi et la Collavine datait de 1609.
Je ne l'aurais jamais imaginé en les entendant. L'Accord (j'aime les cloches en do3...) possède un timbre plus métalique et un peu plus creux que la Clémence, plus ronde et généreuse et la Bellerive, superbe de mélancolie et de richesse (on voit bien que c'est la plus ancienne de St-Pierre avec ses plus de 600 ans d'histoire.)
Les trois petites volées de la tour Sud forment une très belle et fraîche sonnerie villageoise... à remarquer la différence très frappante de timbre entre l'Espérance, clair, puissant et la Collavine, plus velouté, que presque 400 ans séparent.
Bon, il ne vous reste plus qu'à remonter le Léman, longer le Rhône et visiter la dernière cathédrale romande, celle de Sion. Le patrimoine campanaire valaisan est lui aussi plein de charme. Je vous souhaite bonne découverte.
Écrit par : taiho | 28 décembre 2009
Le sonneries de nos cathédrales sont des musées campanaires vivants où se côtoient avec harmonie le savoir-faire de générations de fondeurs. La fonderie de Vevey, tenue tour à tour par Richenet, Dreffet et les Tréboux, a exporté ses pièces aux 4 coins de la Suisse romande, et plus particulièrement dans les cantons de Vaud, Fribourg et Valais. Si les 2 cloches genevoises portent clairement la signature de SAMUEL Tréboux (voir le très bel emblème S.L Tréboux sur la cloche Accord), celles du Crêt sont simplement signées du patronyme du fondeur, sans mention du prénom. Sur laa cloche 2 de Vuisternens-devant-Romont et le bourdon de Châtel-st-Denis, on peut lire PIERRE DREFFET ET SON NEVEU MARC TRéBOUX, aqlors que ce dernier figure seul sur le bourdon d'Autigny. Parmi les cloches fribourgeoises signées Samuel Tréboux, signalons la très jolie petite sonnerie de Massonnens. Les sonneries valaisannes sont également dans mes projets... vivement l'été :-)
Écrit par : quasimodo | 28 décembre 2009
Conoscevo il concerto della Cattedrale di St. Pierre ma non lo avevo mai visto in video.
Complimenti campane bellissime e bellissimo è il castello ligneo (beffroi en charpente) della Cattedrale su youtube sono marix61.
Ciao e complimenti.
Alessandro.
Écrit par : Alessandro | 02 février 2010
Quelques précisions:
1) la cloche identifiée sur les photos ci-dessus comme étant la Collavine est en réalité la Bellerive
2) le Tocsin ne donne pas le do4 mais le do#4
Pour plus d'informations sur les cloches de la Cathédrale de Genève: http://www.zedden.ch/campanologie/sons.php?stpierre
Vous y trouverez des enregistrements de haute qualité, entre autres des sonneries séparées de chaque cloche.
Salutations campanaires,
Zedden
Écrit par : Zedden | 11 mars 2010
Merci pour ce aimable rectificatif, camarade ! je prends bonne note de votre site et je le glisse dans mes liens
Écrit par : quasimodo | 19 mars 2010
Est ce motorisé maintenant ?
Écrit par : Portail Paris | 05 mai 2011
Plus je regarde les bourdons Sainte-Marie et Sainte Catherine de Fribourg se balancer joyeusement avec leurs battants à chasse courte, plus j'apprécie l'harmonie retrouvée du plénum de la cathédrale de Berne après le changement du battant de la Mittagsglocke suivant le même principe, et plus je retombe de haut en regardant combien le rythme de la Clémence est si pesant avec un tel battant si long. Quand on regarde le grand bourdon de Berne avec ses 10 tonnes, il semble plus léger et tellement plus aérien dans son rythme. Pourquoi diable veut-on brider le bourdon en l'empêchant de se balancer plus haut ? Peut-être parce que vraiment elle écraserait les autres cloches de son timbre (c'est vrai qu'à Genève, il faut tenir compte de l'effet stéréophonique... car il est impossible d'entendre un plénum sans se tenir derrière le porche ou le choeur.) Je n'arrive pas à m'enlever cette idée de l'esprit. Déjà que l'on ne l'entend pas souvent. Peut-être que l'éminent campanologue Matthias Walther aurait à redire à ce sujet... qui sait. Allez... et cette randonnée sédunoise c'est pour bientôt ? :o)
Écrit par : taiho | 01 novembre 2011
Rien n'étant immuable en ce bas monde, il n'est pas exclu que la Clémence hérite un jour d'un battant digne d'elle. Un fait est certain : rarement battant n'aura récolté autant de suffrages contre lui !
Écrit par : quasimodo | 13 novembre 2011
Bonjour,
Je cherche à joindre Matthias Walter, campanologue.
Auriez-vous ses coordonnées?
Je vous remercie.
Cordialement
M. Quéré
Écrit par : Quéré | 12 novembre 2012
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