Cloches – La Neuveville (CH-BE) Tour Carrée

Quatre cloches et 500 ans d’histoire

-Cloche 1 « Cloche de Cunier » note si2, diamètre 170 cm, poids 2’925 kg, coulée en 1932 par Ruetschi à Aarau
-Cloche 2 « Cloche de midi » note ré3, diamètre 136 cm, poids 1’450 kg, coulée en 2000 par Ruetschi à Aarau
-Cloche 3, note fa#3, diamètre 110cm, poids environ 750 kg, coulée en 1660 par George Kottelat de Delémont
-Cloche 4, note la3, diamètre 93 cm, poids 460 kg, coulée en 1969 par Ruetschi à Aarau

 

Les visiteurs de ce modeste site savent comme il me tient à cœur de parcourir l’histoire et de vous la relater avec mes propres mots. A La Neuveville, je me suis tout particulièrement régalé, car l’Histoire s’écrit ici avec un H majuscule. Nous allons comprendre comment un imposant clocher doté d’un bourdon a pu être édifié sans la moindre église à ses côtés. Nous tenterons d’en savoir un peu plus sur les usages locaux des cloches au fil des siècles et le rôle de ceux qui les actionnaient… parfois au prix de leur intégrité physique ! Nous chercherons pourquoi c’est un médecin vaudois qui a fait cadeau de la grande cloche à la pittoresque cité bernoise.  Notre quête historique nous emmènera jusqu’au Musée historique de Berne où ont été conservés les seuls restes de l’ancien bourdon, coulé au XVIe siècle par un des meilleurs fondeurs de sa génération, et qui disparut sous le coups de marteau d’un marchand de métaux.

 

La Neuveville mérite bien son appartenance à l’association Les plus beaux villages de Suisse. Située au pied du Chasseral, le plus haut sommet du Jura suisse ; bordée au nord par le vignoble et au sud par le lac de Bienne, cette petite cité bernoise francophone de 3’700 habitants fondée en 1312 possède un riche patrimoine bâti. Construit de 1283 à 1288 par le prince-évêque de Bâle, le château du Schlossberg domine la situation par sa position surélevée. La Blanche-Église, édifiée au VIIe siècle, possède de magnifiques fresques des XIVe et XVe siècles. De nombreuses maisons bourgeoises arborent de belles façades Renaissance. Et puis il y a ces tours d’enceinte médiévales qui ont traversé les siècles et qui semblent tirer un trait d’union entre le lac et le ciel.

 

Un clocher… mais pas d’église – La Tour Carrée est l’édifice le plus imposant de La Neuveville. Bâtie en pierres de taille blanches d’une grande qualité, la Tour est l’œuvre de Jehan Jornot,  maçon d’origine franc-comtoise établi dans la cité. L’inscription latine, en caractères gothiques, figurant sur la face nord, signifie : « en l’an du seigneur 1520, le 21ème jour du mois de Juin ». Ce monument cinq fois centenaire se dresse à l’emplacement d’une première tour d’enceinte vraisemblablement circulaire. La Tour Carrée était prévue pour être le clocher d’une basilique qui ne vit jamais le jour. On imagine aisément quelles auraient été les dimensions colossales de ce sanctuaire demeuré vœu pieu ! La Réforme, instaurée en 1528, la confiscation des biens de l’Eglise et d’autres soucis financiers sonnèrent le glas de ce projet trop ambitieux. Ce n’est donc pas une église, mais l’Hôtel de Ville, dont les parties les plus anciennes remontent au XIVe siècle, qui flanque aujourd’hui la Tour Carrée. Cette dernière est aujourd’hui le seul édifice historique de La Neuveville – avec sa voisine la Tour Rouge dotée de cadrans et de deux timbres d’horloge – à renfermer des cloches. Le clocher de la Blanche-Eglise (aujourd’hui lieu de culte réformé) est vide. Quant au temple édifié en 1720 dans l’enceinte de la ville, on n’a pas jugé utile de le doter d’un clocher. Dernière particularité de la La Tour Carrée, est non des moindres: c’est une propriété par étages ! Le rez-de-chaussée appartient à la Bourgeoisie ; la partie centrale, occupée par le Musée d’Art et d’Histoire, est la propriété de la Municipalité ; l’étage des cloches – enfin – appartient à la paroisse protestante, alors que l’entretien des cloches incombe à la ville.

 

Une première sonnerie à 3 heures du matin – Une plongée dans les archives nous apprend que l’usage des cloches a était jadis strictement réglementé. Les guets étaient responsables de ces sonneries, et de bien d’autres choses encore. Voici ce qui nous est relaté dans l’ouvrage « Histoire de La Neuveville » par Adolphe Gross et Ch.-L. Schindler paru aux éditions Slatkine en 1979.

Heures des cultes et ordre des prédications – Le règlement de 1639 prévoyait pour l’heure du culte le premier coup de cloche à six heures et demie du matin et le dernier à sept heures. En hiver, le premier coup à sept heures et demie et le dernier à huit heures, et pour l’après-midi trois heures et trois heures et demie. Quand le culte avait lieu à la grande église (ancien nom « Blanche-Eglise » par opposition à la chapelle Sainte-Catherine dite « petite église », ndlr) on sonnait la grande cloche. C’était le cas spécialement les jours de fête et à l’Ascension, où le militaire allait au culte en grande tenue et tambour battant.

Toutes les heures, de minuit à trois heures du malin, étaient criées, ce qui s’est pratiqué jusqu’en 1852. La cloche ordinaire était sonnée, en été à trois heures du matin, en hiver à quatre heures. Pendant la criée des heures, le guet restait sur la rue et ne remontait dans la tour (la Tour Rouge où se trouvait la chambre du guet, ndlr) qu’après la cloche du matin. Le soir, la cloche était sonnée à huit heures en hiver et à neuf heures en été. [Les guets] sonnaient les cloches pour les services religieux, faisaient la police autour de l’église et devaient occuper leur place au culte, « autant que se pourra ».

La Tour Carrée renferme aujourd’hui quatre cloches, dont une seule est encore historique

-Cloche no1 – Il s’agit d’un des quatre bourdons qui répandent leurs notes graves sur les rives du lac (les trois autres se trouvent à Bienne : Sainte-Marie, Saint-Benoît, Pasquart). Avant la première sonnerie de cette magnifique grande cloche le 28 août 1932, il avait été procédé à l’accordage des trois autres cloches. Le nouveau bourdon arbore les inscriptions « Gloire à Dieu au plus haut des cieux. Don du Dr Cunier, médecin à Romainmôtier ».

Pourquoi un bourdon offert par un médecin vaudois ? Les archives communales vaudoises mentionnent un docteur Robert Cunier (1852-1916) médecin et philanthrope à Romainmôtier. Une plaque en l’honneur du docteur est apposée depuis le 25 mai 1917 sur la façade l’infirmerie Contesse (ancienne maison de retraite) du bourg médiéval vaudois. Il est une question que nous sommes tout naturellement amenés à nous poser : pourquoi un médecin de Romainmôtier a-t-il laissé un testament pour la réalisation d’une cloche à La Neuveville ? Tout simplement parce que les Cunier sont une vieille famille du coin ! En 1560, le notaire Jean Cunier Riot, originaire de Nods, reçoit la bourgeoise de La Neuveville. Une branche des Cunier s’établit à Berne, le patronyme est germanisé et devient Günier. La famille Cunier actuellement existante descend de Pierre, neveu de Jean reçu en 1584. La Feuille d’Avis de Neuchâtel du 18 août 1931 mentionne un « fonds Cunier » créé dans le but de remplacer la cloche en acier par une cloche de bronze.

 

-Cloche no2 – Sa patine tout juste naissante indique que c’est la plus récente de la sonnerie. La nouvelle « Cloche de midi » n’est en effet arrivée que le 16 septembre 2000. Ses inscriptions «Il y a un moment pour tout et un temps pour chaque chose sous le ciel» (Ecclésiaste 3.1) et «S’il me manque l’amour, je ne suis rien» (Saint Paul – “Hymne à la Charité” 1er Épitre aux Corinthiens)

 

-Cloche no3 – C’est la seule cloche historique encore présente dans la Tour Carrée. On déchiffre sur le col « LA CLOCHE DE MIDI ET MOI, DEDANS VN FOUR, KOTTELAT NOVS FONDIT AVPRES DE LA TOVR – 1660 ». Sur la faussure apparaît un cartouche, plus petit et plus discret que sur l’ancienne cloche no2 : GEORGIVS KOTTELAT ME FVDIT ANO DNI 1660.

 

-Cloche no4 – « Paix sur la Terre aux hommes qu’il agrée » (Luc 2.14). Telles sont les inscriptions de la plus petite des quatre cloches, coulée en 1968 et hissée le samedi 15 mars 1969 par les enfants des écoles sous la supervision de la maison Ecoffey de Broc.

Jusqu’à la toute fin du XIXe siècle, la Tour Carrée possédait quatre cloches historiques

-Ancienne cloche no1 (diamètre 136 cm, note probablement do#3) coulée en 1572 par Franz Sermund de Berne. Pour sa réalisation, le banneret de Porrentruy fit don de 66 écus, 13 batz et 6 deniers. La cloche possédait sur son col une magnifique frise représentant des enfants et des oursons en train d’effectuer une ronde (ce motif a été repris sur le bourdon actuel).  Inscriptions (sur le col) « CAELVM ET TERRA TRANSIBVNT VDERBVM DOMINI MANET IN AETERNVM S. LVCE XVI CAP. 1572″. Apparaissaient également les armoiries de La Neuveville – deux clés en sautoir dans un cercle de lauriers – surmontant la signature du fondeur : « FRANCISCVS SERMVNDVS BERNENSIS ME FECIT ». Subsiste de cette cloche un moulage en plâtre entreposé avec son joug de chêne à l’avant-dernier étage de la Tour Carrée.

La cloche de 1572 fêla en 1900. Le Musée Historique de Berne se manifesta à l’époque pour faire l’acquisition de cette magnifique cloche historique richement ornée. Demande hélas tardive : un marchand de métaux s’était déjà porté acquéreur pour 4’500 francs. Le Musée réussit toutefois à récupérer un fragment, visible aujourd’hui encore dans le parc sous un abri où sont accrochées de nombreuses et belles cloches historiques.

En 1900, les finances de La Neuveville ne permettent pas de racheter une cloche de bronze. La commune fait alors l’acquisition d’une cloche en acier (disparue) de la fonderie allemande  Bochumer Verein. Les travaux préparatoires pour l’installation de cette cloche furent le théâtre d’un accident, comme le relate La Suisse Libérale du 31 août 1900.

Le marguillier Evard, en mettant en branle la cloche de midi, fit basculer une planche sur laquelle on avait déposé une grosse pierre de 40 kilos environ, enlevée de la fenêtre gothique par laquelle la cloche doit être introduite. Dans sa chute, la pierre brisa d’abord le levier de la cloche et ensuite atteignit le bras gauche du marguillier et le brisa net. Dans son malheur, le pauvre marguillier a encore eu énormément de chance de n’avoir pas été atteint à la tête et ainsi d’avoir échappé à une mort certaine.

Les Evard ont vu leur destin lié à celui des cloches de La Neuveville durant de longues décennies. On peut lire dans l’Express du lundi 4 janvier 1943 :

C’était la dernière fête de Noël pour notre marguillier, M. Charles Evard, qui, pour cause de santé, a donné sa démission après une activité de plus de cinquante années. Enfant, il fonctionnait déjà comme aide de son père. La famille Evard a sonné les cloches de la Neuveville pendant plus de 70 ans, puisque le grand-père était déjà marguillier en 1876 et il avait succédé à son frère. En souvenir des services rendus avec une ponctualité exemplaire, le conseil de paroisse a accordé à M. et Mme Evard une allocation extraordinaire.

 

 

-Ancienne cloche no2 (diamètre 135 cm, note ré3 après correction)
Inscriptions (sur le col) « OH TRES CHERIS CHRETIENS JE VOUS CITE OV CONVIE AUX SAINCTES ACTIONS D’VUNE DIVINE VIE – ANNO MDCLX ». Sur la faussure : les armoiries de La Neuveville et la signature du fondeur GEORGE KOTTELAT DE DELEMONT M’A FAIT – ANNO 1660 – AGE DE 65 ANS. Cette belle cloche a fêlé vers 1990. Elle est accrochée depuis 2005 sous une arche en bois  stylisée dans le cimetière de La Neuveville au nord-ouest de la Blanche-Eglise.

 

-Ancienne cloche no4 (diamètre 89 cm, note la3 après correction)
1583 fut un grand millésime pour Franz Sermund. Le fondeur bernois réalisa cette année-là ses deux plus grandes cloches : le bourdon de la cathédrale de Lausanne (note lab2, diam. 208 cm, poids 5’610 kg) et la « Mittagsglocke » (note sol#2, diam. 212 cm, poids 6’395 kg) de la cathédrale-collégiale de Berne. 1583 est également l’année de coulée de l’ancienne petite cloche de la Tour Carrée, déposée dans la Blanche-Eglise. Figurent là aussi les armoiries de La Neuveville. Les deux clés en sautoir apparaissent sur un mont de trois coupeaux de sable. Inscriptions (sur le col) « IN CYMBALLIS BENE SONANTUBVS LAVDATE DOMINVM 1583″. Signature (sur la faussure) ZU GOTTES EHR HAT MICH GEGOSSEN VON BERN FRANTZ SERMVND UNVERDROSSEN. Notez l’évolution de la signature du fondeur par rapport à l’ancienne grande cloche coulée 11 ans plus tôt ! Le joug de chêne arbore deux blasons. L’écu avec les initiales IG semble être celui de la famille Gascon, devenue plus tard Gascard, reçue bourgeoise de La Neuveville en 1528.

 

La Tour Rouge
C’était la porte nord de l’enceinte médiévale de la ville. Les armoiries de La Neuveville figurent sur les faces sud et nord. Alors que sa partie inférieure date de la fondation de la ville au XIVe siècle, la Tour Rouge a été surélevée vers 1593 et dotée d’un clocheton où est accrochée la cloche des heures (fixe). La cloche des quarts est située dans la partie maçonnée au même niveau que le mécanisme et les cadrans de l’horloge. Cette belle petite cloche baroque arbore de magnifiques décors floraux baroques et la date de 1685. Elle est munie de deux marteaux de tintement. Aujourd’hui fixe, elle sonnait jadis à la volée comme en témoigne son joug, son battant et les traces d’usure intérieure. L’horloge est signée Louis-Delphin Odobey cadet de Morez. Le mouvement a été profondément modifié : la progression horaire se fait par un moteur électrique sur l’arbre des aiguilles et le remontage des poids a été motorisé.

 

La Blanche-Eglise
C’est la plus ancienne église de La Neuveville et le seul lieu de culte actuel de la paroisse réformée. La première mention d’une chapelle Saint-Ursinius figure dans un document du roi Lothaire II de Lorraine daté du 16 mars 866. Nous sommes donc bien avant la fondation de la villr Neuveville qui remonte – on le rappelle – à 1312 ! A partir du XIVe siècle, celle qui porte désormais la dénomination d’ecclesia alba commence à revêtir une certaine importance. Le 21 décembre 1345, l’Evêque de Bâle consacre le maître-autel de l’église reconstruite et agrandie. La plus grande extension date du XVe siècle. Mais après la Réforme de 1528, l’importance de la Blanche-Eglise diminue progressivement au profit d’un lieu de culte situé dans l’enceinte de la ville : la chapelle Sainte-Catherine, remplacée en 1720 par le temple. Privée d’entretien, la Blanche-Eglise commence alors à se dégrader, à tel point qu’en 1828, on envisage de la détruire. Ce funeste projet est par bonheur refusé… à une voix près ! D’importantes réparations sont menées à partir de 1837 : démolition de la chapelle nord ; construction du porche ouest ; reconstruction du mur nord 3 mètres plus au sud. C’est cette dernière transformation qui donne à la Blanche-Eglise l’asymétrie qu’on lui connaît aujourd’hui. Les remarquables fresques, réalisées entre le XIVe et le XVe siècle, sont redécouvertes et remises en valeur lors de la restauration de 1912. Elles avaient été recouvertes de badigeon à la Réforme. Paradoxalement, c’est ce traitement qui leur a permis de traverser les siècles sans trop s’altérer. La Blanche-Eglise renferme également une chaire sculptée de 1536, de belles pierres tombales et un orgue de la Manufacture de Chézard-Saint-Martin construit en 1988.

N’y a-t-il jamais eu des cloches à la Blanche-Eglise ?
Mes recherches ne me permettent pas – pour l’instant – d’apporter une réponse claire à cette question. On peut aisément imaginer que si une tour dotée de baies a été édifiée vers 1200, c’était pour y a placer au moins une cloche. « L’histoire de la Neuveville » mentionne – sans trop de détails – les cloches de la Tour Carrée et de la Tour Rouge. On peut y lire, pour rappel, le règlement de 1639 : Quand le culte avait lieu à la grande église (alias « Blanche-Eglise », ndlr) on sonnait la grande cloche. La grande cloche ici mentionnée est-elle celle de la Tour Carrée ? Nous l’avons vu plus haut : les sonneries de la Tour étaient codifiées avec soin en fonction des occasions. Cela me semble le plus probable. Aujourd’hui, quoi qu’il en soit, les quatre cloches de la Tour Carrée sonnent à l’unisson pour convier les fidèles aux cultes de la Blanche-Eglise où se trouve une commande à distance des cloches.

 

Quasimodo remercie
-Pour son chaleureux accueil et sa disponibilité : René Biasca, chef de la voirie de La Neuveville.
Pour les recherches historiques et les encouragements : Sandrine Girardier, historienne et conservatrice du Musée de La Neuveville ; Samuel Fluckiger, conseiller général à La Neuveville ; Charles Ballif, collectionneur à La Neuveville ; Dr. Matthias Walter, expert-campanologue à Berne ; Olivier Grandjean, président de la fondation de Romainmôtier.
Pour leur aide indispensable à la réalisation de ce reportage : mes amis Antoine Cordoba https://cloches74.com/ carillonneur à l’abbaye de Saint-Maurice ; Allan Picelli https://lesonneurcomtois.com/ sacristain à Maîche ; Dominique Fatton, responsable technique des clochers de Val-de-Travers ; Loïc Tercier, horloger-rhabilleur ; Aurélien Surugues et Anthony Cotting, membres de la GCCS.

 

Sources (autres que mentionnées)
« Les familles de La Neuveville, leur origine et leur destinée » par Olivier Clottu, extrait de « Actes de la Société jurassienne d’émulation », 1949.
« Armorial de La Neuveville » par Olivier Clottu, éditions Paul Attinger, Neuchâtel, 1970.
« Curiosités du Jura bernois – Bâtiments singuliers 01/10/2020 » par Sandrine Girardier, conservatrice du Musée d’art et d’histoire de la Neuveville.
« Les inscriptions des cloches du Jura bernois » par Gustave Amtweg, publié épisodiquement dans le journal « Le Jura ».
Archives de la maison Ruetschi
http://www.laneuveville.ch/fr/
https://www.fondation-saphir.ch

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